L'attrait de Paulilles en janvier.

Se baigner à Paulilles par temps de neige le 12 janvier 2021.

Dans l’air vif rafraîchi par les rafales glacées et la neige tombée à proximité, mais sous le soleil revenu, le groupe de 23 a pris plaisir à boucler ses 12 km dans l'après-midi, avec 450 m de dénivelé, mené par Jean-Paul et Christiane, Jean-Pierre et Jean-Marc. Curieusement, personne n'était en T'shirt, alors qu'ils sont si beaux, nos T'shirts bleu lavande d'Evasion Catalane. Vivement le printemps ! Notre jolie boucle nous a fait passer par le col de Perdiguer, Cosprons, le chemin d'Emilie, Fourat, Paulilles, surplomber Bernardi, et rejoindre Port-Vendres par le col de Migt.

Les crêtes et sommets environnants, au dessus de 300 mètres, étaient saupoudrés de blanc. La Madeloc grelotait, son pied dans la poudreuse depuis trois jours. Le puig Queroig s'était protégé par un bonnet blanc. 

La vue, parfaitement dégagée par la tramontane, était magnifique, et la halte à Paulilles fut un bonheur.

Et là, sur la plage de Paulilles, on s'est baigné. C'était glacé, mais il fallait juste avoir l'habitude des bains d'hiver et c'était pas si froid que ça, finalement. Il y a pire.

Bon ! Entendons-nous bien, ce ne sont pas précisément les gens du groupe qui se sont baignés, le "on" est général, mais le groupe a vu, de ses yeux vu, et nos photos en témoignent, deux jeunes femmes se baigner, sous les encouragements de leurs maris ou copains qui s'étaient sans doute baigné avant (ils se séchaient à notre arrivée). Mais Jean-Paul nous a fermement refusé, à nous, la baignade malgré nos insistantes supplications. Question de manque de temps, paraît-il, vu qu'il fallait encore rentrer à Port-Vendres.

Nous avions aperçu aussi, à Cosprons, un peu plus tôt, un cheval de neige, comme il y a des bonshommes de neige. Vous le découvrirez plus bas en photo.

En passant au col de Les Portes, nous sommes montés voir le soubassement d'une antique large muraille (elle mesure 2,40 m de large à la base), on ignore la hauteur qu'elle faisait à l'origine, qui a été démantelée au cours des siècles (ses pierres ont été réutilisées pour des murets, des casots, des remblaiements,...). Faisait-elle partie du dispositif frontalier romain dont les anciens géographes et historiens, Strabon, Pline l'Ancien, Pomponius Mela, etc, signalent l'existence en écrivant que "la frontière littorale de la Gaule se trouvait au sanctuaire d'Aphrodite" identifié à Portus Veneris, devenu Port-Vendres ? Cette antique muraille était signalée sur les cartes géographiques anciennes mais ne semble pas avoir fait l'objet de fouilles archéologiques. 

En passant sous le hameau du Pont de l'Amour, nous nous sommes posé une fois de plus la même question : "C'est quoi, ces arbres ?". "Des Micocouliers !" a affirmé Bernard, en y cueillant une grappe de fruits blanchâtres qu'il se mit à déguster avec gourmandise. "Non ! Des Margoussiers, appelés aussi Lilas de Perse !" lui a rétorqué Jean-Paul, armé de son smartphone connecté à l'application Plantnet. Une noise de scientifiques de plus ! La guerre des identifications n'ayant pas partagé nos éminents botanistes, nous vous proposons d'observer la photo d'un de ces arbres mystérieux, vous la découvrirez entre le mimosa en fleurs (identifié sans discussion) et le beau travail d'un visage tagué sur le mur de l'ancien dépôt SNCF à la toiture incendiée près de la gare. Et, s'il vous plaît, sortez-nous de cet affreux doute. De quel bois sont faits ces arbres ?

En pleine forme, heureux d'une très jolie balade tonique, nous nous sommes donné rendez-vous pour la prochaine sortie : vendredi 15, à 13 H à la gare.

Comments

[jean yves]

bonjour à tous ,et merci de votre compagnie, j'ai reconnu peu après, de mon erreur entre le micocoulier et le margousier, dont les fruits sont parait il toxiques, j'en ai mangé depuis longtemps quand j'en trouvais lors de mes randos, et je n'ai jamais eu d'indisposition ni indigestions, enfin je ne le ferai plus, méa culpa, au plaisir de vous retrouver dans d'autres randos balades, et bon courage pour les promesses des jours à venir, cordialement .. jean yves