Randonnée du mardi 28 mai 2019 Corneilla de Conflent Villefranche de Conflent

29 mai 2019

Bonjour à tous

Une belle journée un peu fraîche pour cette randonnée sportive à la journée : température autour de 11 à 16C , vent de Nord Est de 20 km /h avec rafales de 55km /heurs, Éclaircies UV =6

<--- Corneilla-de-conflent photo Jp le 28052019

Cette superbe randonnée entre commune de Corneilla-de-conflent et Villefranche-de-conflent a rassemblée 18 randonneurs de l’association Évasion Catalane de Port-Vendres avec comme animateurs Photographes Jean Paul et Jean Pierre ; vous retrouverez leur album photos en fin de message Une boucle de 18 km avec un dénivelé de 830 mètres

Corneilla de confluent comme son nom l’indique est située dans la région naturelle du Conflent sur la partie nord du massif du Canigou. Elle fait partie du canton du Canigou, au sein de l'arrondissement de Prades Elle est située à 80 km de Port-Vendres Ces habitants sont appelés les Corneillanais. L'altitude de la commune varie entre 397 mètres et 823 mètres. Corneilla-de-Conflent a abrité le palais des comtes de Cerdagne Conflent et le un prieuré roman augustin d'une architecture remarquable

Le sous-sol de Corneilla renferme des richesses qui dans le passé ont été exploité Gisements de pyrite, riches en minerai de fer. Sur la colline ouest on trouve les vestiges des fours à griller le minerai, une cheminée y est encore visible. Des carrières de marbre rose, de talc et de manganèse.

L'église Sainte-Marie (Classé MH en 1840), église romane à trois nefs et cinq absides des XI et XII siècles ; Monument majeur de l'art roman catalan, l’église Sainte-Marie de Corneilla-de-Conflent est une ancienne collégiale, construite aux XIe et XIIe siècles.

<--- Eglise Sainte Marie de Corneilla-de-conflent photo JP le 28052019

L'ancien château des comtes de Conflent-Cerdagne ( Inscrit MH en 1973) a été construit au XI siécle.

<-- Château de conflent photo jp le 28052019

Villefranche-de-Conflent

(Vilafranca de Conflent en catalan) est une bourgade située dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Ses habitants au nombre d’environ 220 sont les Villefranchois et les Villefranchoises. Villefranche-de-Conflent est située en Conflent, au confluent de la Têt de la et du Cady.

Villefranche-de-Conflent a une superficie de 446 hectares. Son altitude varie de 390 à 1 395 mètres La cité construite en marbre rose (dit de Villefranche car extrait de carrières des environs) est toujours entourée par son enceinte fortifiée, d'origine médiévale et grandement remaniée au fil des siècles, notamment au XVII siécle par Vauban qui fait bâtir le fort Libéria qui domine toujours la ville. Ses rues ont conservé leur caractère médival avec de nombreux bâtiments remontant à cette période.

La ville est membre du Réseau des sites majeurs de Vauban et est classée dans la prestigieuse liste des Plus Beaux Villages de France Le 7 juillet 2008, le Comité du Patrimoine mondial de l'UNESCO a inscrit au Patrimoine Mondial de l'Humanité son ensemble fortifié, comprenant l'enceinte, la citadelle du fort Libéria et l'ensemble des grottes Cova Bastera , créés grâce au génie du maréchal de Vauban dans la seconde moitié du XVII siécle

L’église paroissiale Saint-Jacques

Dès la fondation de la ville, ou dans les années qui ont suivi, l'autorisation est donnée par l'évêque d'Elne aux habitants de procéder à la construction d'une église La partie la plus ancienne de l'édifice remonte au début XII siécle. L'ensemble est remanié au XIII siécle Puis, à la fin du XVII siécle lors du remodelage des fortifications de la ville, les abords de l'église paroissiale sont totalement modifiés

Les fortifications

La ville est entourée d'une enceinte de forme rectangulaire allongée, intégralement conservée. Elle présente des éléments médiévaux mêlés aux reconstructions et adjonctions des XVII siécle et XVIII siécle

De l'époque médiévale subsiste notamment la tour du Diable, attenante à l'église (angle sud-est). De plus il reste la majeure partie de la courtine sud, flanquée de deux tours semi-circulaires (du XIV siécle antérieures à la tour du Diable). Cette courtine et ces tours furent renforcées au XVII siécle par l'installation de trois bastions et d'un nouveau chemin de ronde. La première de ces tours est englobée dans le bastion de Corneilla (angle sud-est), la deuxième est quant à elle entre la tour du Diable et le bastion de la Reine (angle sud-ouest). Une troisième tour de même plan s'élève à l'angle nord-ouest, englobée dans le Bastion du Roi. De cette période subsistent également la porte du Roussillon et la porte de France (la nouvelle porte du XVIII siécle a été construite à sa gauche, respectant ainsi l'édifice médiéval), de même qu'une partie de la porte ouvrant sur le Pont Saint Pierre.

Au XVII siécle, Vauban fait donc reconstruire et renforcer les fortifications médiévales, il fait notamment édifier un fort détaché communiquant par un souterrain. De nouveaux bastions sont édifiés (notamment ceux cités ci-dessus) : le bastion du Roi (angle nord-ouest), le bastion de la Reine (angle sud-ouest), le bastion du Dauphin (angle nord-est), le Bastion de Comellà (angle sud-est) et le bastion de la Boucherie (courtine nord, sur le pont Saint-Pierre).

À la fin du XVIII siécle on reconstruit la Porte de France (en 1783, sur le front est) et la Porte d'Espagne (en 1791), située à l'ouest de la ville, à l'emplacement de l'ancienne tour-porte

Dominant la ville au nord, le fort Libéria, construit par Vauban, fait partie intégrante du système de défense de la ville. L'escalier souterrain dit « des mille marches »qui le relie à la ville, au niveau du pont Saint-Pierre, n'a été bâti qu'au XIX siécle.